Coopération UE-Belgique-RDC : Le mouvement MACHOZI YA RAÏYA salue un engagement "historique" de 20 millions d’euros de l’Union européenne (UE), octroyé via la Belgique pour renforcer la 31ᵉ brigade d’intervention rapide à Kindu
Un soutien européen salué comme "une bouffée d’oxygène"
Vendredi 14 mars, l’ambassade de Belgique à Kinshasa a confirmé l’obtention de ces fonds, destinés à équiper les unités militaires formées par des experts belges et à réhabiliter les infrastructures de la brigade basée au Maniema. Pour MACHOZI YA RAÏYA, mouvement connu pour son plaidoyer en faveur de la paix et de la souveraineté nationale, cette initiative incarne une « coopération responsable et solidaire ».
« Ce financement n’est pas qu’un geste technique. C’est un signal fort de l’UE et de la Belgique envers le peuple congolais, qui souffre depuis trop longtemps », a déclaré Mussa Ali Rutamu, Coordonnateur Provincial du mouvement, lors d’un interview avec notre rédaction à Uvira. « Soutenir nos forces armées, c’est investir dans la protection des civils et dans la restauration de l’État de droit à l’Est », a-t-il ajouté, tout en appelant à une transparence totale dans l’utilisation des fonds.
Une coopération belgo-congolaise multidimensionnelle
Au-delà de l’aspect sécuritaire, la Belgique renforce son partenariat avec la RDC à travers plusieurs volets à savoir dan formation militaire où des conseillers belges interviennent à l’Académie militaire de Kananga pour moderniser les curricula.
Dans le secteur de la santé où une équipe chirurgicale belge opère régulièrement à l’Hôpital Roi Baudouin, combinant soins et transfert de compétences. Et aussi dans l'aide humanitaire où elle a porté son soutien annuel à 20 millions d’euros, notamment via le Fonds Humanitaire RDC, dont elle est l’un des principaux donateurs.
Ce dispositif s’inscrit dans un programme de coopération 2023-2027 doté de 250 millions d’euros, couvrant aussi l’éducation, l’agriculture et la gouvernance.
Si MACHOZI YA RAÏYA salue ces efforts, le mouvement rappelle que la route vers la paix reste semée d’embûches. « L’équipement des brigades doit s’accompagner d’une réforme profonde de notre armée, notamment en matière de droits humains », a souligné Mussa Ali.
Avec la Belgique co-présidant le Groupe de Coordination des Partenaires (GCP), les attentes sont élevées. Kinshasa espère que cette dynamique permettra de mieux canaliser l’aide internationale, tandis que les citoyens, à travers des mouvements comme MACHOZI YA RAÏYA, veillent à ce que ces partenariats se traduisent par des résultats tangibles sur le terrain.
Pour LaSource24
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