Uvira se soulève : Le mouvement citoyen Machozi ya Raïya met en garde les ambitions démesurées du pouvoir contre tout éventuel changement de la constitution, entre priorité où annexe le choix est clair.

Dans un contexte politique et social chaotique, le mouvement citoyen Machozi ya Raïya (MCMR) se démarque par son engagement à défendre les véritables priorités du peuple. Alors que le débat autour du changement de la constitution du 18 février 2006, modifiée par la Loi n° 11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006 en 2011, refait surface, MCMR tire la sonnette d’alarme. Ces modifications constitutionnelles, soutenues par les partis politiques au pouvoir, semblent s’éloigner des enjeux fondamentaux auxquels la population doit faire face quotidiennement.

La République traverse une crise multidimensionnelle marquée par l’insécurité, la famine croissante, le chômage rampant, et la malnutrition. Selon des études récentes, des millions de citoyens peinent à satisfaire leurs besoins essentiels. Alors que le pays est en proie à ces défis urgents, MCMR souligne que la priorité des dirigeants ne devrait pas être de reformuler une constitution, mais plutôt de répondre aux préoccupations pressantes des Congolais.

À cet effet, le Coordonnateur Urbain de MCMR EMMANUEL ABEDI Pascal s’adresse au regard acerbe sur ce projet de changement constitutionnel, arguant que la véritable voix du peuple est ignorée. 

« Les discussions autour de la constitution ne devraient pas avoir lieu dans un vide social et économique. Les gens souffrent, et nos dirigeants semblent préoccupés par des ajustements politiques qui ne feront qu’amplifier le fossé entre le peuple et ceux qui les gouvernent », déclare-t-il.

Des voix à tous les niveaux de la société s’unissent pour dénoncer cette élite qui se dérobe à ses responsabilités. La plupart des citoyens ne portent pas d’intérêt à ces réformes constitutionnelles tant que leurs besoins fondamentaux ne sont pas satisfaits.

MCMR appelle donc à la mobilisation citoyenne pour exiger des changements tangibles. Plutôt que de s'attacher inutilement à des débats constitutionnels, le mouvement exige des politiques publiques qui s’attaquent à la pauvreté, à la malnutrition et à l’insécurité. Les revendications du mouvement sont claires : 

« Nous voulons des actions concrètes, pas des promesses sur du papier », souligne le porte-parole. D'ajouter : " Il est temps que les Congolais disent "non" à une révision constitutionnelle qui détourne l'attention des véritables défis auxquels ils font face. Oui à la révision et à l'augmentation des salaires des fonctionnaires de l'État ! C'est en investissant dans ceux qui servent notre nation que nous pourrons construire un avenir meilleur pour tous. Les priorités doivent être claires : améliorer la vie des Congolais avant de s'engager dans des débats politiques qui ne les concernent pas directement."

Les conséquences potentielles d’un changement de la constitution ne peuvent être sous-estimées. Une réforme mal encaissée pourrait exacerber les tensions au sein de la population et détourner des ressources précieuses des domaines essentiels comme la santé, l’éducation et l’emploi. Dans un pays où les citoyens luttent pour leur subsistance, rediriger l’attention vers des considérations politiques peut avoir des résultats désastreux.

Face à cette situation critique, le mouvement citoyen Machozi ya Raïya appelle chacun à se conscientiser et à s'impliquer dans la défense des droits fondamentaux. 

Les changements constitutionnels doivent refléter les besoins réels du peuple et non servir les intérêts de quelques-uns. En ce moment de crise, l’unité et l’action collective sont primordiales. Le véritable changement vient de la base, et il ne peut être réalisé qu’en priorisant les voix et les besoins du peuple. C’est à nous, citoyens, de exiger l’attention sur ce qui compte vraiment. Déclarer son Coordonnateur National, DUNIA AMISSI ANWEMA. 

Rédaction, LASOURCE24 ✍️